14/10

Sortie semaine de la science

Sortie semaine de la science

Les élèves de spe svt  ont visité le laboratoire du centre de calcul, pour tenter de comprendre comment les chercheurs biologistes et chimistes se servent des grandes capacités de stockage et de calcul du centre. En effet les Biologistes ont besoin de beaucoup de données pour pouvoir décrire un phénomène puis l’expliquer. Une des chercheuses nous a expliqué qu’elle utilise les CPU pour pouvoir expliquer l’évolution des génomes impliqués dans la fonction d’écholocation chez différentes espèces comme le dauphin et la chauve-souris, c’est de la recherche fondamentale. La deuxième chercheuse travaillait plutôt dans la recherche appliquée afin de trouver de nouvelles fonctions thérapeutiques aux anciens médicaments, notamment pour soigner des patients atteints de maladies génétiques rares. Lors de cette visite, ils ont constaté le nombre important de câbles et de CPU considérés comme les cerveaux des ordinateurs. Il y fait d’ailleurs très chaud, cette chaleur sera bientôt utilisée pour chauffer une partie des bâtiments, en plaçant ces CPU dans de l’huile !

Un deuxième atelier plus axé sur la Physique a cherché à décrire les drôles de propriétés des matériaux mous, en identifiant les changements de comportements des matériaux (liquide ou solide) selon la durée, et les différentes contraintes exercées.

Le troisième atelier « immune-défi-sciences » a consisté à participer à un jeu imaginé par les étudiants de l’ENS en master 1 sur la génétique en lien avec l’immunité. Pour gagner, les élèves ont dû expliquer à tous, l’origine des symptômes d’un patient. Ils ont été aidés par les étudiants qui leur ont rappelé comment certains tests sanguins, western blot (méthode de biologie moléculaire qui permet la détection de protéines spécifiques sur une membrane), arbres généalogiques nous permettent d’émettre des hypothèses pour expliquer l’origine probable des pathologies observées.

Le dernier atelier nous a offert une rencontre avec des fleurs de Pétunia mutantes et monstrueuses ! L’objectif a été de comparer les différents mutants présentés pour comprendre l’importance de la génétique dans l’organisation des fleurs. Cela a été l’occasion de préciser le rôle des transposons. Ce sont des éléments génétiques qui se baladent dans le génome et qui peuvent donc modifier les caractéristiques structurelles et fonctionnelles du génome en modifiant leur position dans le génome. Ainsi en utilisant des mutations naturelles induites par des transposons présents chez le Pétunia les chercheurs ont pu identifier les gènes régulant l’activité des gènes liés à l’origine de la fleur et comprendre comment des sépales peuvent devenir des pétales, des étamines ou des carpelles, selon le contexte génétique.

http://acces.ens-lyon.fr/acces/thematiques/immunite-et-vaccination/fete-de-la-science-2017/immuno-defi-sciences

Coralie Ulysse

Professeur SVT